Les obstacles de la mémoire
Conseils Santé | Mémoire
Après avoir abordé les différents points facilitant la mémoire, il est important de savoir qu'il existe des éléments jouant contre la mémoire. Il est très important de prendre en charge ses facteurs pour diminuer l'impact sur le fonctionnement de la mémoire.
Après avoir abordé les différents points facilitant la mémoire, il est important de savoir qu'il existe des éléments jouant contre la mémoire. Il est très important de prendre en charge ses facteurs pour diminuer l'impact sur le fonctionnement de la mémoire.
Les troubles du sommeil : insomnies, réveils fréquents, syndrome d'apnée du sommeil...
Evidemment, le fait d'être fatigué retentit sur les capacités d'attention, de concentration et donc de mémorisation. Mais, c'est aussi pendant les périodes de sommeil profond que notre cerveau digère et intègre nos émotions, nos vécus.
Ces plages de rêve sont indispensables pour notre bien-être psychologique et pour bien mémoriser. Dans le syndrome d'apnée du sommeil (SAS), non seulement les phases de sommeil ne sont pas assez réparatrices et reposantes, mais le cerveau risque de ne pas être assez irrigué. Il est important de consulter son médecin.
Les douleurs, en particulier les douleurs chroniques,
Elles épuisent, même si elles sont supportables, du fait de la lutte qu'elles imposent au quotidien. Nous sommes alors moins disponibles et davantage centrés sur nous-même. Par ailleurs, peuvent se cumuler les effets de la fatigue et des antalgiques qui retentissent eux aussi sur la mémoire.
Certains médicaments,
Notamment les anxiolytiques, les somnifères, certains anti-dépresseurs et antalgiques, agissent sur le fonctionnement cérébral et les fonctions cognitives, surtout lorsque ces médicaments ont une action sur la vigilance. Ce sont alors les capacités attentionnelles, encore une fois, qui sont diminuées, altérant les capacités de mémorisation.
L'isolement social,
causé par l'éloignement des enfants, la perte des proches ou amis et la prise de la retraite, provoque la diminution des activités ainsi que la perturbation du réseau social,... tout ce qui stimule les fonctions intellectuelles.
La tristesse, les états dépressifs chroniques ou passagers, l'anxiété...
Mais aussi les préoccupations récurrentes, le stress, le surmenage...sont autant d'éléments qui perturbent la mémoire. Ils envahissent le champ de la pensée et mobilise des énergies psychiques qui nous empêchent d'être disponible et réceptif pour les autres. Les capacités attentionnelles sont alors minimes et ne permettent pas à la mémoire de travail de manipuler les informations et de les mémoriser correctement.