Quelle surveillance après un AVC et qui peut m'aider ?
La vie après un AVC est à organiser selon différents axes :
- la mise en place, le plus tôt possible, d’une rééducation destinée à traiter les déficits moteurs ou sensoriels et à faire reculer les troubles de la parole ;
- la prévention des récidives en s’appuyant sur des traitements spécifiques et la correction de l’ensemble des facteurs de risque ;
- en cas de récupération incomplète, la mise en œuvre d'aides personnalisées humaines ou techniques ou si le maintien à domicile est impossible, en particulier pour une personne âgée placement en établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes.
Pour les personnes de moins de 60 ans
Il est conseillé de prendre contact avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MPDH) afin de bénéficier des aides financières et de l’accompagnement correspondant aux séquelles de l’AVC.
Pour les personnes de plus de 60 ans
Ces aides sont accessibles en prenant contact avec le lieu d’information et de coordination gérontologique du territoire.
Selon la situation, une reprise du travail peut être envisagée sur un poste aménagé (temps partiel par exemple). Pour les patients ne pouvant reprendre le travail, une invalidité peut être demandée auprès du médecin conseil de la sécurité sociale.
Il existe une association nationale d’aide aux patients et aux familles de victimes d’AVC, « France AVC » qui apporte conseils et soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC. France AVC propose sur son site Internet un livret d’autorééducation téléchargeable gratuitement, qui donne des informations très pratiques avec un programme d’exercices dans les suites d’un AVC.
Pour toute question sur vos droits et démarches, France Assos Santé, union des associations agréées d’usagers du système de santé, propose un service gratuit pour répondre aux questions juridiques et sociales : Santé Info Droits - France Assos Santé (france-assos-sante.org)