Bien vivre la post-ménopause

Conseils Santé | Santé de la femme

post ménopause

Etre attentive à son alimentation

  • Évitez la charcuterie et les viandes rouges en excès.
  • Faites attention aux plats préparés (industriels) et mijotés en sauce. Ils sont souvent riches en sucres, graisses et sel. Dans la mesure du possible, préparez vous-même vos plats. Privilégiez une cuisson à la vapeur plutôt qu'au beurre ou en friture.
  • Veillez à avoir un apport suffisant en calcium (consommez 3 produits laitiers par jour et/ou une eau riche en calcium). Associé à la vitamine D, naturellement présente dans l’organisme sous l’effet des rayons UVB de la lumière, le calcium renforce la masse osseuse en se fixant sur les os. En cas de carence en vitamine D, un supplément médicamenteux peut être apporté.
  • Attention au grignotage en dehors des repas. Veillez à manger de tout et de façon équilibrée pendant les repas pour ne pas ressentir de sensation de faim.
  • Modérez votre consommation d'alcool : pour votre santé, consommez au plus 10 verres d'alcool standard par semaine, sans dépasser 2 verres standard par jour et conservez des jours dans la semaine sans consommation. Par ailleurs, l'alcool est une boisson particulièrement calorique, et, même en faible quantité, il augmente la tendance à la prise de poids observée à la ménopause.

Après la ménopause, rester active

L’activité physique régulière légère à modérée (une activité physique modérée permet de parler lors de sa pratique) ralentit les changements physiologiques liés à l’âge. Elle contribue au maintien de la force musculaire, de la souplesse et de l’équilibre. Elle participe au bien-être physique, psychique et social.
Pour réduire le risque cardiovasculaire, la prise de poids et  le risque d'ostéoporose liés à la ménopause, ayez une activité physique régulière.

En cas de risque d'ostéoporose, il est recommandé de lutter contre la sédentarité et d’avoir une activité physique associant exercices en charge avec impact (comme la marche) et renforcement musculaire pour diminuer le risque de fracture.  N'hésitez pas à pratiquer la marche, 3 ou 4 fois par semaine sur une durée de 30 à 45 minutes, chaque fois.

Après la ménopause, un suivi médical indispensable

  • Il est essentiel de vous faire suivre régulièrement (une fois par an) par votre médecin traitant ou votre gynécologue. Il pratique un examen clinique et gynécologique. La mesure de la tension artérielle, du poids et de la taille sont indispensables.
  • Une perte de la taille fait suspecter une fracture vertébrale ostéoporotique (tassement vertébral). En présence de facteurs de risque, un bilan osseux peut être nécessaire.
  • Un bilan biologique sanguin permet de dépister des anomalies des lipides (graisses) ou un diabète.
  • Votre médecin effectue tous les 5 ans, jusqu'à 65 ans, un frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus (développé à partir de l'endomètre ou muqueuse utérine) représente, quant à lui, 8 % des cancers féminins. Ce cancer touche surtout les femmes ménopausées, entre 65 et 70 ans. Il est favorisé par un excès d'estrogènes. L'obésité et le diabète sont des facteurs de risque. Il n'y a pas de dépistage organisé pour ce cancer, mais toute femme ménopausée qui présente des saignements (en particulier, une alternance de pertes irrégulières de sang foncé avec des pertes rosées) doit en parler rapidement à son médecin. Une échographie abdominopelvienne est nécessaire pour rechercher une maladie de l'utérus ou des ovaires.
  • Il est également indispensable de participer, tous les deux ans, entre 50 et 74 ans, au programme national de dépistage du cancer du sein par mammographie. Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Il peut survenir à tout âge, mais avec un pic de fréquence entre 50 et 74 ans.
  • À cette même période de vie, entre 50 et 74 ans, vous recevez à votre domicile, tous les 2 ans, un courrier vous invitant à effectuer le dépistage du cancer colorectal. Le kit de dépistage peut vous être remis par votre médecin, être commandé en ligne ou retiré à la pharmacie.

Source : ameli.fr